Durée
Distance
Dénivelé
## Approche
### Versant "Grésivaudan"
Départ de [[waypoints/104465|Pré Marcel]], au-dessus de Ste-Agnès. Possibilité de dormir au [[waypoints/104024|refuge Jean Collet]] (1950 m). Rejoindre le lac Blanc puis le glacier de Freydane. (Au-dessus du Lac Blanc il y a deux sentiers. Poursuivant évidemment tout droit ne mène pas au Col de la Balmette. Il faut tourner à droite (SE) pour aller au glacier de Freydane).
Montée au Col de la Balmette (2667 m) depuis le glacier de Freydane :
Le col de la Balmette est le col situé au pied de l'arête N du Grand Pic. Le col des grimpeurs est à (lat long N45.1733 E5.9911). Le couloir SW des grimpeurs est à (N45.1727 E5.9897), non visible du sentier d'approche.
En hiver et au printemps, accès par un couloir de neige à 40°-45° (piolet-crampons recommandés !!).
En saison sèche, accès au mieux soit directement par du terrain "mouvant" puis des vires (rochers) sous le Col de Balmette, soit par un couloir raide en rocher plus à gauche (entre le Col de la Balmette et le Pic Lamartine).
### Versant Allemond
Avant l'épingle de la route du [[waypoints/104573|Molard]], prendre le chemin forestier large situé rive droite du torrent. Traverser ce dernier quelques centaines de mètres après, via la passerelle, et remonter le bon sentier en lacets (marquage bleu). Dépasser les chalets du Clot puis rejoindre les bergeries du [[waypoints/282161|Rif Premier]] (hébergement possible ; 2h30-3h depuis l'épingle).
Des bergeries, viser un col au NW entre Roche blanche (2257 m) et le point coté 2404 m sur IGN. Un bon sentier permet d'accéder par ce biais au vallon de la Balmette en 30min. On aperçoit le Col de la Balmette entre le Grand Pic et le Pic Lamartine.
On rejoint alors le fond du vallon de la Balmette par une traversée sur la gauche toujours sur un sentier peu marqué. Ensuite remonter au mieux les pentes herbeuses ou les éboulis pour accéder aux derniers lambeaux du glacier de la Balmette (possibilité de le contourner par la droite, crampons superflus en fin de saison). Viser la brèche la plus à gauche, au début de l'arête menant au Grand Pic.
## Voie # 1h30 à 3h suivant les variantes
Du Col de la Balmette, prendre pied sur l'arête N (quand il n'y a plus de neige au col, apparaît un ressaut de 2 m beaucoup plus dur : un pas de 4c, 1 goujon, ou courte échelle). Mais par terrain sec, il est bien plus facile de remonter les gradins commodes situés à droite du couloir d'accès au col dès que possible en direction du pied de l'arête. Un relais (2 goujons) est en place ~15m au-dessus. Suivent 50 m en rocher facile pour arriver sur une bonne plateforme au pied d'un mur raide (1 goujon sur le mur). De là, 2 itinéraires possibles : l'arête N "normale" par le couloir ou l'arête N "intégrale".
De cet endroit, escalader quelques mètres au-dessus (3b) puis traverser vers la gauche pour prendre pied dans le couloir orienté NW. Remonter le couloir au mieux (rocher III max ou goulotte selon les conditions).
### Arête N "normale" par le couloir
De la plateforme, escalader quelques mètres au-dessus (3b) puis traverser 5 m gauche sur 30 m pour rejoindre, par une vire facile et aérienne, un couloir orienté NE qui longe l'arête. Remonter le couloir au mieux (un pas de III ou goulotte selon les conditions). Lorsqu'il se divise en deux parties (anneau de cordelette pour rappel), prendre celle de gauche pour en sortir (petites longueurs de corde conseillées - pierres très instables). 1 piton au milieu (info 2014). En sortir par la gauche soit en haut du couloir soit vers le milieu du couloir (plus sain) et traverser un peu en face NE. Remonter ensuite par des vires des zones plus ébouleuses. Une vague arête droit au-dessus mène à des dalles plus raides, parcourues par un câble (+ plaque commémorative) que l'on remonte pour franchir une trentaine de mètres raides. En haut, poursuivre en ascendance sur la gauche, gravir une petite cheminée, passer une brèche jusqu'à arriver au second câble que l'on suit vers la droite en légère ascendance. Continuer versant Allemont pour atteindre facilement le sommet par des rochers brisés.
Cette partie ne présente pas de grosse difficulté si l'on prend toujours au plus facile, ce qui sollicite le sens de l'itinéraire.
### Arête N "intégrale"
De la plate-forme, rester sur le fil en passant au plus facile. Partir droit au-dessus pour franchir le petit mur raide (4b prisu) puis continuer sur des dalles couchées et une fissure (3b, 1 piton à la base) jusqu'à un relais (1 goujon + 1 piton). Monter tout droit dans la fissure (4a, 25 m, 1 piton) puis suivre l'arête (3) jusqu'à un gendarme sur la droite (1 goujon). L'arête se couche (en neige en début de saison). Rejoindre le pied d'une grosse tour (dernier grand gendarme avant le sommet, 1 piton, très haut s'il n'y a plus de neige). Contourner cette tour par la droite et rejoindre une bonne brèche au-dessus de la tour. 3 possibilités depuis la brèche :
- Descendre à gauche 5 m dans des blocs branlants, traverser à gauche pour rejoindre l'arête N normale au niveau du câble. Monter tout droit au mieux pour rejoindre le sommet. Facile et rapide mais pas le plus esthétique.
- Tout droit dans la fissure encombrée de bloc, suivie d'une cheminée. Probablement le plus esthétique et logique car restant sur le fil mais certainement pas le plus facile (V-, se protège bien, 1 piton sur la gauche)
- À droite pour rejoindre la sortie de la [[routes/226554|Rébuffat]] (dalles fissurées en 4c).
## Descente
Par l'itinéraire de l'Arête N "normale". Possibilité de poser un rappel sur les grosses broches servant à sceller les câbles du haut ainsi qu'en bas du couloir (piton, sangles). À éviter cependant (chutes de pierres).
#### Arête N "normale"
- Sens de l'itinéraire important mais ça passe partout quasiment (attention tout de même, certaines sections sont composées d'un rocher plus que douteux).
- Rocher parfois bien péteux. Quelques rares cairns en place (la plupart ont été balayés par les coulées de neige).
- À part la traversée du départ, l'ensemble est assez peu aérien.
- Le cheminement sans visibilité sur cet itinéraire, qui ne comporte pas de repères et qui domine de hautes sections verticales, peut s'avérer très problématique, voire dangereux.